Dimanche 13 mai 1990
Chanson (sur l’air du Roi Arthur avait trois fils, quelle supplice…) :
Le père Henry avait trois fils, quelle malice”
Le premier se fit linguiste, le deuxième journaliste
Et le troisième graphiste.
…
Pour n’avoir pas voulu chanter, ohé (bis)
Tous les trois furent condamnés à ne pas l’oublier,
Sa mémoire publiée.
Le premier fils en bon chinois, fit son choix
Le deuxième dans son journal, se fit mal
Et le troisième, ordinateur, à son heure.
…
Pour n’avoir pas voulu chanter, ohé (bis)
Tous les trois furent condamnés à lire à perpétuité
L’histoire de leur pépé.
Le premier reçut le Goncourt, c’est son tour
Le second devint directeur, à son heure
Et le troisième en éclaireur devint un freelancer
…
Pour n’avoir pas voulu chanter, ohé (bis)
Tous les trois furent condamnés à ne pas l’oublier,
Sa mémoire publiée.
Quand tous les trois furent pères, c’est super
Ils eurent aussi des fils, quel supplice
Les petits-fils dirent au grand père, quel pépère !
Mais les autres s’en fichèrent
…
Pour n’avoir pas voulu s’rappeler, ohé (bis)
Du passé de leur grand-père, ils furent tous condamnés
À revivre son passé…
Quelle chaleur ! Mais de chanter, même faux, me fait avancer, au rythme de mon bourdon qui frappe une fois le sol tous les deux pas.